La Souveraine existe depuis des années, mais jusqu'à mai 1978, c'était une ville ouverte où on pouvait circuler comme bon nous semblait. Entrer, sortir, il n'y avait aucun problème. Certaines personnes s'y sont installées et se sont retrouvées coincées, incapables d'en sortir. Elles ont donc dû élever leurs enfants et leurs petits enfants à La Souveraine. Pour certains à contre coeur.

Tout se négocie à La Souveraine et les porte-feuilles épais y sont largement privilégiés. Avec un peu d'argent (gagné honnêtement ou non) on peut tout faire ! Les gardes de la frontière sont féroces mais s'adoucissent sans problème avec quelques billets glissés sous le manteau.



Les personnes souhaitant entrer à La Souveraine sont fouillées et passent des dizaines de tests différents. Physiques et psychologiques. Lazare souhaitant réellement fliquer son peuple le plus possible. Bien évidemment, le motif de la visite est soigneusement étudié: affaire, plaisir, famille etc... Quiconque ose demander à y entrer devra présenter un casier judiciaire vierge et ce n'est pas le cas de tout le monde. Alors, certains font appel à des moyens moins... Légaux. C'est l'explosion de la contrebande. Faux passeports, faux extrait de casier judiciaire, faux certificats médicaux, tout y passe.


Souhaitant tout de même soigner son indice géographique, Lazare est soucieux de laisser rentrer les gens dans la ville. Alors, si l'entrée est longue et intrusive, si l'on a rien à se reprocher, on finit par apercevoir les immenses gratte-ciels de la Haute Ville ou la saleté des Bas Quartier...