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The sky is crying.

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The sky is crying.



Même s’il sait qu’il s’agit là d’une très noble vertu, Isaac Milford n’est pas particulièrement connu pour sa patience. Encore moins lorsqu’il est contrarié. Dans son loft en dehors de Lazarus, vêtu d’un costume bleu nuit impeccable, il attend.

Il attend, vous dis-je.
Avec cette désagréable sensation que quelqu’un se paie sa tête.

Pas n’importe qui, d’ailleurs. Son oisillon de nuit qui a l’air de tenir pour acquis l’exceptionnelle bienveillance dont Isaac fait preuve envers lui. C’est qu’il n’a certainement pas compris que rien de ce que fait Isaac n’est gratuit. Attendre inutilement n’est pas dans ses habitudes et le voilà, comme un idiot, à faire tourner un fond de scotch dans un large verre. Son salon est silencieux, grand, sans un grain de poussière et avec deux grands tableaux accrochés de part et d’autre. Une grande horloge ronde égraine les minutes dans un « tic tac » qui commence fortement à agacer le Milford. Chaque tic, chaque tac, et c’est la confirmation que son « pion » n’a pas respecté son engagement. Il est en retard. Sacrément en retard, même, et la colère du membre du Conseil ne fait que s’accroitre.

D’un geste rageur, il termine son verre en une large gorgée, le repose sur sa table basse et se lève. Il fait quelques pas et s’approche de sa platine vinyle. Il l’ouvre avec application puis va chercher dans un coffret en bois, sur le côté, l’un de ses vinyles. Ses gestes sont précis, aucun bruit, juste l’application de celui qui sait reconnaitre les beaux objets et espère que la musique adoucira un temps soit peu son esprit. Il en abaisse doucement l’aiguille de lecture et déjà, une douce musique blues envahit la pièce.


Il ferme les yeux, laisse ses oreilles s’en imprégner et se retourne, hasardant quelques pas d’une danse lente, presque lascive. Dans l’intimité de son appartement, il en a bien le droit, non ? C’est comme une bulle d’accalmie, avant l’orage qui gronde, il le sait. La musique n’enlève rien au fait qu’il attend, seul et agacé. Mais peut-être a-t-elle le mérite d’adoucir les mœurs…



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@Isaac Milford & Midas Blackmore„


  Nombreux étaient les ignorants imaginant que la profession d'escorte ne nécessitait que de savoir sourire des heures durant et d’écarter ses cuisses le plus grand possible –ce qui n’est pas un grand problème pour un danseur étoile comme Midas mais ce n’est pas le propos !-. Si cela était aussi facile, ses soirées seraient bien plus calmes, il faut se soumettre aux désirs spécifiques de chacun, se montrer tantôt charment, tantôt autoritaire, tantôt compréhensif - même quand les pleurnicheries gerbées à sa face ne l’intéresse pas le moins du monde- il faut complimenter qu’importe son réel sentiment vis-à-vis de la personne, faire mille promesses faussées, se faire croire exclusive... Voilà sûrement l’un des aspects les plus irritant de son métier de soirée, le concours de bite de ses clients… au fond, tous savent qu’il se rend dans des draps différents, que d’autres corps se pressent aux siens, que d’autres lèvres le gouttent, mais il doit faire perdurer l’illusion, les autres ne comptent pas, ils ne sont que des billets sur pattes, bien sûr que c’est vous qu’il aime, bien sûr que c’est vous son favoris … Ca en est pathétique parfois, comme ça peut en être jouissant d’avoir des hommes puissants rampant a ses pieds ainsi. Mais lorsqu’ils se mettent à vouloir marquer leurs territoires c’était le plus embêtant pour lui, surtout lorsqu’il visitait les plus jaloux de ses rencontres le lendemain… Malheureusement pour lui c’était le cas ce soir. Il ignore comment ils avaient fait, en deux ans il n’avait jamais autant foiré avec Isaac ... Mais voilà qu’il s’est retrouvé sans soir de libre pour le conseiller – et s'il y avait bien quelqu’un qu’il ne voulait pas perdre comme client, c’était lui… Pour son argent clamera toujours, se voilant lui-même la face-. Heureusement pour lui Isaac, c’était montré suffisamment complaisant –pour une fois- pour accepter de le rencontrer après son premier rendez-vous de la soirée.  

Tout devait bien se passer, le prédécesseur ne lui prenait jamais trop de temps, une heure tout au plus de discussions, parfois de gestes charmeurs timides, jamais rien de plus, il pouvait alors être chez Isaac vers 21 h 30… C’était ainsi que ça devait se passer, sauf qu’il a laissé échapper qu’il avait un rendez-vous à venir, qu’il ne pouvait s’attarder ce soir-ci… Et le fameux concours de bites commença… Le prédécesseur était l’un des jaloux, et il avait décidé de le retarder… Largement, dépassant sa timidité habituelle, et il est fort compliqué d’envoyer péter un bon client dans une telle situation…

Rien ne s’était déroulé comme prévu … Et voilà Midas en retards, de plus d’une heure… Peut-être deux ? Il ne sait pas parce que son putin de téléphone à décider d’être dans la mutinerie de son désarroi et se décharger sans raison ! Traitre ! Impossible de connaître l’heure ou de prévenir le conseiller… Merde, s'il y en avait un qu’il ne fallait pas contrarier, c’était bien lui… Combien de femme de ménage se sont fait jeter, car il restait un grain de poussière cachée sous le canapé ?! Merde merde… Est-ce que ça valait seulement encore le coup d’y aller ? Est-ce qu’il était toujours dans son loft ou était-il partie s’enfermer dans sa tour dorée à Lazare ? Les questions se bousculaient dans son esprit alors que l’ascenseur gravait les étages… Il fixait son reflet dans la glace, les marques violacées sur sa gorge formant un bouquet de suçons quasi-artistique… Il se maudissait de ne pas avoir pris avec lui son fond de teint… Évidemment, d’habitude, il l’avait avec lui, mais ce soir, il ne devait pas en avoir l’utilité… Il pourrait fermer sa chemise jusqu’à s’étrangler… Mais ce n’est pas dans son genre, il laisse toujours entrevoir une partie de la marchandise… Il est plus que certains qu’Isaac aurait trouvé ça étrange de toute manière… Il aurait fini par voir le massacre sur sa gorge… Lui cacher n’est pas vraiment la plus brillante des idées…

Midas, même s'il gardait la tête haute et sa gueule assurée, au fond, il était terrorisé… Pour plusieurs raisons, de la rage du plus âgé, de son indifférence, de se faire virer, de le perdre comme client… De le perdre tout cours. Mais il n’avait pas le temps pour penser à tout ça… Il devait tenter de réparer les pots cassés tout en marchant sur les débris acérés les pieds nus… Une profonde inspiration afin de tenter de calmer ses nerfs… Et ses phalanges heurtent répétitivement la porte afin d’annoncer sa –bien trop- tardive arrivée… Il attend anxieusement lissant sa chemise comme une jeune fille en fleur lisserait les plies de sa robe en attendant son prétendant… S’en rendre compte le consterne et l’énerve au plus haut point. Lorsque son regard croise celui clair d’Isaac, il se dit que se l'a jouer provocateur comme à son habitude était une mise à mort certaine … Mieux valait courber l’échine pour cette fois… “Je sais, je suis en retard” dit-il levant les mains en signe d’apaisement. “J’ai eu un contre-temps et mon téléphone m’a lâché … Je n’ai pas pu te prévenir…" Continue-t-il sa plaidoirie s’attendant à tout moment à se voir la porter lui claquer en pleine face … S'entendre lui faisait prendre conscience de l'absurdité de la situation ... ça sonnait comme une mauvaise excuse hypocrite ... “Je suis désolé.”

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Sa danse n’aura duré qu’un temps, sous la voix grave du chanteur de blues, s’appliquant à marquer lentement chaque fin de vers. Une chanson, deux chansons, puis la lassitude le prend à nouveau. C’est un regard maintenant sombre qu’il lance à l’horloge du salon. Une heure de retard, déjà. Va-t-il seulement venir ? Va-t-il lui faire le redoutable affront de lui poser un lapin ? Se moquant que le conseiller soit en train de l’attendre et lui faisant faux bond à la dernière minute ? Certes, Isaac lui a imposé de se voir dans la semaine, sans lui laisser d’autre choix que d’accepter. S’il croit pour autant qu’il peut ainsi ignorer ses engagements et lui faire perdre son temps… il se trompe. Oh que oui !

Finalement, le Milford se ressert un verre de scotch et s’assoit dans son canapé, feuilletant un dossier. Ce n’est pas qu’il a particulièrement l’esprit à travailler mais chaque minute qui s’égrène est autant de temps qu’il aurait pu passer à peaufiner l’un des sujets qui sera bientôt abordé au conseil. Alors autant prendre de l’avance, si son amusement du soir décide de prendre ses aises. Cela n’enlève en rien la colère qui a pris place en lui, mais peut-être que cela aura le mérite de combler un peu de sa soirée. Les gorgées d’alcool viennent brûler par moment le fond de sa gorge dans une sensation agréable, tandis qu’il lit distraitement les feuilles sous ses yeux, la musique blues continuant de caresser les murs de la pièce, en arrière-fond. Il finit par déboutonner les deux boutons du haut de sa chemise blanche, sous son costume bleu. Il n’a plus l’esprit au blues. Comme dit, la musique n’est parvenue à l’apaiser qu’un court instant.

Quand il entend des coups frappés à sa porte, Isaac lève rapidement les yeux sur l’horloge. Quasiment deux heures de retard. Un peu plus un peu moins… qu’est-ce que cela change ? Il n’empêche. Sa furie sera d’autant plus proportionnelle. Alors il prend son temps, sort son téléphone portable et observe à l’aide de la caméra installée la silhouette de son oisillon perdu. Toujours propre sur lui, comme si de rien. Sans un mot, Isaac appuie sur le bouton permettant de déverrouiller la porte et l’homme entre, tandis que le conseiller se lève et va le rejoindre à pas lents, dans l’entrée. Lorsque l’escorte est dans son champ de vision, à quelques mètres de lui, Isaac s’adosse au mur du petit couloir, les bras croisés, et le toise de toute sa hauteur. Ses yeux brillants de rage glissent sur ce visage qu’il ne connait que trop bien désormais.

Il ne dit rien et le jeune homme lève les mains, se justifiant. Isaac le laisse faire. La musique de l’autre pièce est plus sourde, ici, et Midas est face à ses paroles, ses excuses absurdes. Sous l’examen du conseiller le danseur finit par se dire désolé.

C’est comme un déclic. En deux grandes enjambées Isaac fond sur lui, le surplombe et son regard est sombre. « Désolé ? Désolé, dis-tu ? » Il articule ça avec une rage féroce qui ne fait que s’amplifier maintenant qu’il est tout contre l’homme et remarque… « Je vois que tu as préféré être désolé dans le lit d’un autre, tout simplement. » De la main il ouvre la chemise de son vis-à-vis en grand et constate les traces d’une autre bouche sur ce corps avec lequel il a pris l’habitude de jouer. « Alors quoi… Il te baise si bien que tu en as oublié notre rendez-vous ? » Les mots sont crachés. Rien que cette idée le met hors de lui. Midas n’a jamais caché avoir un planning plutôt chargé en matière d’activités nocturnes, et c’est d’ailleurs grâce à cela qu’Isaac en est venu à le « recruter ».

Mais l’idée que ce dernier l’ait fait attendre, sciemment, en prenant son temps auprès d’un autre client… ça ne passe pas. Il penche plus encore son visage vers celui de l’escorte et murmure, d’une voix glacée. « Jamais. Jamais tu ne me fais perdre mon temps ainsi. » Sa main agrippe le cou du plus jeune, en un geste ferme, se souciant peu de lui faire mal ou de le marquer, et il ajoute : « Je ne suis pas un second choix, Midas Blackmore. J’espère que l’homme avant moi t’a bien payé pour ton supplément, parce que tu ne recevras rien de moi, ce soir. »

Puis il se recule, se retourne et ajoute d’une voix de mépris. « Suis-moi. »

Il ne lui laisse pas le choix. Ils avaient un accord, il ne l’a pas respecté, c’est Isaac qui dicte les règles, ce soir.




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@Isaac Milford & Midas Blackmore„


 [TW : Langage vulgaire]

Tel une proie prise au piège, les entrailles de Midas lui gueule de se barrer le plus vite possible dès qu’il pose le regard sur le conseiller… Il le connaît assez pour reconnaître ce vice dans son regard, la rage latente, aux allures glaciales dans ses iris océans, mais bouillonnante ne demandant qu’à exploser et se déverser avec panache et douleur… Leurs différences n’aidant en rien… Tout chez Isaac beuglait la prestance, la puissance et la domination, Midas n’était pas en reste niveau égo mais il était difficile de garder une telle contenance assurée face à quelqu’un comme l’homme qui lui fait face… Et cela se prouve dès que ses plates excuses sont proférées, à peine offertes à l’air qu’elles s’écrasent contre le corps intransigeant… Le danseur fait un pas en arrière par réflexe se retrouvant alors pressé contre la porte qu’il venait de franchir… La porte qu’il aurait dû prendre sans se retourner… Telles ses entrailles lui avaient sommé !  

Le palpitant qui s’emballe, difficile à dire si c’est de crainte ou d’une certaine excitation tordue… Surement un enfant bâtard des deux ! Il déglutit, prit au piège, se mangeant les mots acerbes de l’homme… Il plisse les yeux… Ose croire percevoir une émotion qu’il ne pensait pas possible chez Isaac… Est-ce son orgueil qui parle ? Malgré lui, un léger rictus étire ses lippes. “Jaloux qu’un autre puisse me faire oublier jusqu’à ton existence ?” Souffle t’il tel un venin qu’il aurait mieux fait de garder dans ses canines… Il le sait dès qu’il prononce ces mots, les regrette, un peu, mais l’exultation d’avoir mis un homme aussi fier que le conseiller dans tous ses états par son retard involontaire… Rien qu’effleurer l’idée est d’une jouissance incommensurable ! Il devrait faire profil bas, se la fermer, lui obéir, un gentil petit chien à la queue entre les jambes… Mais Midas, fait rarement ce qui est attendue de lui, le défi est un feu hardant en ses veines juvéniles. Pourtant, son sourire s’efface dès que la main gigantesque presse son cou, faisant naître une fine douleur sur son épiderme, possiblement des marques légèrement violacées. Une geinte d’inconfort lui échappe alors que son regard, empli de provocation, croise celui face à lui. L’envie de lui foutre un coup de boule afin de le faire tomber un peu de son pied d’estale lui traverse fugacement l’esprit… Ainsi que celle de lui voler un baiser désespéré afin de lui faire oublier sa colère… Mais ses pensées se voient éteintes par la dernière affirmation du plus âgé, son ton méprisant qui le fait se crisper de rage.

“Pardon ?” Qu’il s’exclame comme si on venait de lui apprendre que, oui, en effet, la terre est bien plate ! Tout ça à cause d’un putain de concours de bites ! Mais qu’ils aillent se la comparer sur la place publique une bonne fois pour toutes et qu’ils lui foutent la paix ! “Je baise pas gratuitement Isaac, pas même pour ta belle gueule !” Qu’il lui assure se décollant de la porte salvatrice, cette foutue planche de bois qu’il devrait vraiment ouvrir et fermer à toute vitesse !!! Il fait quelques pas pénétrant dans l’appartement sans pour autant poursuivre sa route vers la destination que prenait Isaac. “J’étais censé faire quoi ?! Hein ?! Monsieur, j’ai un ego aussi gros que celui de Lazare et j’ai la science infuse ?! Si les rôles avaient été inversés ?! Qu’au dernier moment t’avais décidé de me garder plus longtemps que prévu pour emmerder mon client suivant, t’aurais apprécié que je t’envoie chier ?! Que je me tire alors que tu m’allumais ?!” qu’il vocifère avec une assurance suicidaire. “Et pour ton information, il m’a pas baisé ! Il bande mou !” Clarifie-t-il … Sans même savoir pourquoi lui-même, de toute façon, il s’était déjà bien enfoncé… Et il le savait ... Il devrait la fermer, c'est une certitude ... Mais il est orgueilleux, il est têtus, con certains diront… Il est surtout en colère, il s'est fait tripoter bien trop longtemps par un client qu’il n’apprécie qu’à moitié parce qu’il avait ce rendez-vous par la suite… Il est vrai qu’Isaac n’en est pas le direct fautif –quoi que-, s'il n’avait rien dit sur sa seconde rencontre rien ne serait arriver… Qui était le véritable coupable ? L’homme qui l’a mis en retard ? Isaac pour se prétendre roi du monde ? Midas pour avoir prononcé une parole innocente ? Celui du duo qui n’avait pas bien pris leurs rendez-vous comme il le fallait ?! Difficile à dire, réponse salvatrice qui ne sera jamais offerte… En tous les cas, il a un goût cendré d’injustice qui empoisonne sa bouche… “Le deal il tient que si tu me payes ! C'est comme ça pour toi comme pour les autres ! Si tu comptes pas me payer, je n'ai rien à foutre ici !”
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