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Vivre à la Souveraine

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La Souveraine
La Souveraine
Âge : Né en 1955, des entrailles bétonnées de La Souveraine, essence même de la ville, esprit même de la ville.
Occupation : Compte admin
Feat : Personne
Crédits : Lunpand
Messages : 107
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Vivre à La Souveraine


It's a wonderful life


La Haute Ville


Des rues et des avenues larges, propres, surveillées régulièrement et de très près, des caméras de surveillance sujettes à des maintenances assidues et régulières, des militaires à tous les coins de rues, des immeubles luxueux, des grattes ciels à perte de vue, des boutiques, de la vie etc. C'est ça de vivre dans la Haute Ville. L'accent est mis sur la sécurité de ses habitants. On ne peut pas faire un mètre sans tomber sur l'affiche d'une caméra de surveillance avec les mots "vous êtes dans un espace protégé"

Les loyers chers, de plus en plus chers au fur et à mesure que l’on se rapproche de Lazarus.

Lazarus

Énorme complexe, entreprise tentaculaire dans un ensemble de bâtiments immenses dont on ne voit plus la fin. Des bureaux et encore des bureaux. De nombreuses rumeurs l'entourent -il y aurait une prison politique cachée quelque part dans un des nombreux bâtiments ? Il y aurait un laboratoire secret ? Il s'y passerait énormément de choses plus ou moins avouables. Et de ce qu’on sait de source sûre c’est qu’il y a les locaux du Conseil et de la milice et du gouvernement :

- Salle du Conseil où toutes les audiences ont lieu et où le Conseil prend ses décisions. Les appartements personnels de ses membres ainsi que de Lazare et sa famille.

- La caserne de la milice ⚠ à ne pas confondre la milice avec la police standard. La Police est là pour faire la petite sécurité (faire la circulation et règles les problèmes entre voisins de la Haute Ville).

- Et bien évidemment, les locaux de la société Lazarus, la société qui traite et vend l’eau potable à des prix exorbitants.




Les Bas Quartiers




Quartiers inhabitables où le fonctionnel l'a remporté sur le beau. Froideur de la géométrie bétonnée, écrasante, blockhaus gigantesques pour asseoir un pouvoir militarisé. Société manichéenne, dont les murs gomment l’individualité, effacent tout matérialisme, garantissent l’ordre absolu et transpirent l’atmosphère de conflit. par l’insécurité palpable, l’état d’insalubrité et d’humidité des rues, l’omniprésence de technologies invasives et d’enseignes à néons aux couleurs criardes… Un univers sinistre. Monde inquiet et inquiétant, peuplé de rats, de cafards, partagé entre les bons et les méchants, les traîtres, les paumés et les ennemis du peuple. un dédale de ruelles puantes et dangereuses, dans une atmosphère aussi épaisse que du goudron chaud. On est jamais mieux surveillé que dans les bas quartiers. Automatiquement catégorisés comme des voyous, comme des malfrats, parqués dans des immeubles immenses menaçant de s'effondrer, les plus pauvres n'ont même pas les moyens de se fournir de l'eau potable auprès de l'immense entreprise Lazarus, comment ne pas succomber aux larcins et à l'argent facile ?

Des murs décrépits, des bâtiments qui risquent à tout moment de s’effondrer, des locaux abandonnés très (trop) souvent transformés en squat, des tours immenses plus du tout aux normes où les ascenseurs sont en panne depuis des dizaines d’années et où il y a de l’eau chaude un jour sur trois, des appartements minuscules, où il fait 40°C en été et -10 en hiver où des familles entières y sont parqués, parfois plusieurs familles même.

De très rares maisons pour les plus aisés des Bas Quartier ou même pour trois familles à la fois. Des écoles qui, elles aussi, menacent de s’effondrer, l’éducation gratuite et obligatoire, ordre du gouvernement qui fait bien attention que les professeurs ne calomnient pas le régime et utilisent leurs heures de cours pour en faire l’apologie.
Mais même si l’éducation est obligatoire, certaines familles préfèrent ne pas envoyer leurs enfants à l’école mais plutôt les faire travailler très tôt pour gagner de l’argent et faire vivre la famille. Le taux d’analphabétisme et d’illettrisme y est mirobolant.
Des commerces sur le déclin, l’explosion de la criminalité, des deals en tout genre, des objets de contrebande y sont légions. On retrouve de tout.
Fausses autorisations de sorties, faux billets, et surtout, c’est un des endroits préférés de la Milice qui y fait des descente régulières. Paranoïa de Lazare persuadé que les habitants des Bas Quartiers complotent contre lui d’une manière ou d’une autre, persuadé que telle ou telle famille fait partie des Rebelles il envoie la milice y arrêter des « criminels » -qui sont, pour la plupart que des habitants effrayés. Elle embarque des innocents, détruits des commerces, met le feu aux maisons, tout ça au nom de Lazare et du gouvernement qui de toute façon les couvre quoi qu’ils fassent à condition qu’ils fassent régner l’ordre.

Si elle était crainte et l’est toujours quand même, de plus en plus ces dernières années, les actes de rébellion se multiplient. Quand les blindés de la milice entrent dans les Bas Quartiers, on leur balance des pierres, des cocktails molosses et tout ce qui peut servir de projectile. On prépare des affiches les tournants en ridicule.

Il est facile de voyager des Bas Quartier à la Haute Ville, et si tout le monde a accès aux deux parties de la ville les déplacements sont en réalité à sens unique : les habitants des bas Quartiers sont souvent amenés à se déplacer vers la Haute Ville (pour y travailler par exemple) ou ne serait-ce que pour la promenade mais les habitants de la Haute Ville, abreuvés d'histoires sur l’atrocité du comportement des habitants des quartiers les plus pauvres ont peur de s’y rendre.

Il existe des combines assez connues, des habitants des bas Quartiers travaillant à la Haute ville, ayant même un poste important qui misent tout leur argent dans le paraître -beaux costumes, belles voitures etc- et qui n’ont plus d’argent, ni pour acheter un appartement dans la Haute Ville ni pour en louer un.
Alors, ils sont obligés de se loger dans les Bas Quartiers où ils peuvent vivre tranquillement selon les quartiers où être considérés comme des traitres à la solde du gouvernement.

Dans les Bas Quartiers, tout est légal si on parvient à bien le dissimuler. Maisons closes, proxénétisme, blanchissement d’argents, les mafias et autres gangs de rue plus ou moins puissants sont légions.







 
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